La mosaïque de la richesse : Rapport sur le paysage WealthTech au Moyen-Orient 2023

Les family offices australiens adoptent rapidement la technologie pour améliorer la création de valeur, comme le souligne un récent rapport de KPMG. Quatre-vingt-quatre pour cent des family offices s'appuient désormais largement sur la technologie, soit une adoption multipliée par cinq depuis 2021. L'utilisation d'Excel a considérablement diminué, seuls 13 % des family offices l'utilisant toujours, contre 43 % en 2021. Alors que le stockage de données basé sur le cloud est désormais largement adopté, l'utilisation générative de l'IA reste faible, seuls 8 % des family offices l'utilisant. En outre, 56 % des family offices citent le risque lié aux personnes clés comme principal moteur de l'externalisation des solutions technologiques.

Les family offices gèrent de plus en plus un éventail d'actifs complexes et sont confrontés à des décisions critiques concernant le niveau d'infrastructure technologique requis pour réussir. Un family office à la recherche d'une répartition d'actifs véritablement de classe mondiale peut-il y parvenir sans avoir à dépenser de l'argent dans la technologie, le personnel et d'autres infrastructures, ou est-ce que cela a été démocratisé par la technologie et l'innovation des gestionnaires de fortune ? Est-il plus rentable de poursuivre l'idée de le confier à une seule contrepartie ou celle-ci peut-elle choisir le meilleur modèle d'architecture ouverte ? Existe-t-il un consensus parmi les Family Offices quant à l'infrastructure technologique optimale ? Le niveau d'infrastructure opérationnelle et de technologie dont un bureau « unique » ou « multifamilial » a besoin pour réussir à gérer des portefeuilles complexes fait l'objet d'un débat. Les family offices d'Asie semblent être à la croisée des chemins : comment prendre la bonne décision quant à ce qu'il faut « construire » ou « acheter » lorsqu'il s'agit de mettre en place la bonne infrastructure numérique ?